Algérie : l’invention d’un soulèvement

Algerie Watch, 9 février 2020

Hirak en Algérie. L’invention d’un soulèvement

La Fabrique Éditions, en librairie le 21 février 2020

Sous la direction de Omar Benderra, François Gèze, Rafik Lebdjaouiet Salima Mellah

À partir du 22 février 2019, les Algériennes et les Algériens ont occupé des mois durant, chaque vendredi et souvent par millions, les rues de toutes les villes du pays pour réclamer le départ du régime en place depuis l’indépendance : « Qu’ils dégagent tous ! », « Les généraux à la poubelle ! » Un mouvement appelé « hirak » en arabe, d’une ampleur inédite dans l’histoire du monde contemporain : on n’a jamais vu en effet la majorité de la population d’un pays manifester ainsi pacifiquement pendant des mois pour exiger une authentique démocratie.

Ce livre entend rendre compte de cette extraordinaire ébullition, qui a sidéré tous les observateurs. Il réunit les contributions de journalistes et professionnels algériens ayant vécu sur place le mouvement, ainsi que celles de spécialistes, algériens et français, qui observent l’actualité du pays depuis des décennies. Cet ensemble sans équivalent montre d’abord comment les mots d’ordre du hirak, exprimés de mille manières (chansons, slogans, pancartes, banderoles, etc.), ont révélé la remarquable lucidité du peuple sur la nature du régime : ils disent bien comment, depuis les années 1980, celui-ci est dirigé par une coupole mafieuse, principalement composée par les chefs de l’armée et de la police politique, réunis autour du partage des circuits de corruption. Une coupole qui se cache derrière une façade politique civile constituant une fausse démocratie à base de ministres et de partis, « laïques » ou « islamiques », sans aucune autonomie réelle.

Après avoir rappelé les évolutions récentes de ce régime, qui permettent de comprendre les origines profondes du soulèvement, les auteurs rendent compte de ses multiples facettes, comme l’inventivité et l’humour des manifestant.e.s, la place essentielle des jeunes et des femmes ou la revendication centrale de parachever la libération nationale de 1962. Sans négliger le rôle de la presse et des réseaux sociaux, ni les ripostes à la répression exercée par les forces de sécurité. En se concluant par une série de révélations sur les effets du hirak au sein du pouvoir (règlements de comptes à la tête de l’armée et de la police politique, arrestations d’oligarques liés aux réseaux de corruption de certains clans…), ainsi que sur les réactions des grandes puissances, cet ouvrage très accessible apporte des clés essentielles pour comprendre l’un des plus puissants mouvements sociaux de l’histoire moderne.

Omar Benderra (économiste), François Gèze (éditeur), Rafik Lebdjaoui (journaliste) et Salima Mellah (journaliste) sont membres de l’association Algeria-Watch, créée en 1997 pour dénoncer les violations des droits humains en Algérie et faire connaître les réalités de son régime et de sa société. Son site <Algeria-watch.org> est considéré comme une référence incontournable par de nombreux acteurs, en particulier en Algérie même.

Les contributeurs : Houari Baarti, Abdelghani Badi, Lakhdar Benchiba, Omar Benderra, Amine Bendjoudi, Lazhar Djeziri, Hocine Dziri, José Garçon, François Gèze, Moumen Khelil, Rafik Lebdjaoui, Hocine Malti, Hassina Mechaï, Mohamed Mehdi, Salima Mellah, Habib Souaïdia.

Table des matières

Introduction. Le hirak du peuple algérien, un tournant historique, par Omar Benderra, François Gèze, Rafik Lebdjaoui, Salima Mellah

I. AUX ORIGINES DU MOUVEMENT

1. Le rôle majeur du traumatisme de la « sale guerre » des années 1990, par Salima Mellah

Entre 1992 et le début des années 2000, l’Algérie a connu une guerre contre les civils qui a causé environ 200 000 morts, près de 20 000 disparus, des centaines de milliers de déplacés, des dizaines de milliers de torturés et de déportés. S’il est indéniable qu’une partie de ces violences a été le fait de groupes armés se réclamant de l’islam, les principaux responsables ont été les forces spéciales de l’armée, les services de renseignements, les milices, les escadrons de la mort ou les faux groupes armés. Avec le président Abdelaziz Bouteflika, la « réconciliation nationale » de 2006 a codifié l’impunité pour tous les criminels, militaires ou non. La société algérienne subit encore ce lourd passif de ces années sanglantes, dont la mémoire est présente dans toutes les familles qui se sont mobilisées dans le hirak.

2. Un régime opaque et corrompu, habité d’un profond mépris du peuple, par José Garçon

Les slogans des manifestations du hirak ont révélé la remarquable lucidité du peuple sur la nature du régime. Ils expriment parfaitement que, depuis l’indépendance, les chefs de l’armée et de la police politique contrôlent seuls le pouvoir. Et que, depuis les années 1980, ils sont devenus une coupole mafieuse, réunis autour du partage des milliards de dollars de la corruption et d’un profond mépris de la population. Malgré les « luttes de clans » permanentes au sein de la coupole, celle-ci est longtemps restée unie autour de l’essentiel : préserver la captation de la rente. Mais après avoir installé en 1999 Abdelaziz Bouteflika à la tête de la vitrine civile du régime, les « clans » ne sont pas parvenus à s’entendre pour lui trouver un successeur, d’où sa reconduction au fil d’élections truquées, alors même qu’il était devenu aphasique en 2013. L’absurdité de l’élection, prévue le 18 avril 2019, de Bouteflika pour un « cinquième mandat » aura été le déclencheur du hirak.

3. Une démocratie de façade, une société verrouillée, par François Gèze

Après la « sale guerre » des années 1990, le régime algérien a mis en place une nouvelle façade politique civile composée de représentants des partis officiels. Mais ces acteurs n’ont aucune autonomie réelle, pas plus que ceux constituant la prétendue « opposition » parlementaire : tous sont cantonnés (comme les médias réputés « indépendants ») par les « décideurs » militaires dans un espace aux « lignes rouges » étroitement définies. Parallèlement, les tentatives de création d’organisations vraiment indépendantes (syndicats autonomes, mouvements de jeunesse, comités de chômeurs, etc.) n’ont pas manqué depuis vingt ans. Mais à chaque fois, les initiateurs de ces groupes ont été sévèrement réprimés par la police ; ou alors, leur organisation a été neutralisée par la technique du « clonage ». Un très étrange paysage politique que les médias internationaux, en particulier français, cible de la désinformation efficace organisée par la police politique du régime, ont trop souvent peiné à décrypter.

4. La banqueroute au bout de la dictature, par Omar Benderra

La longue embellie financière des années 2000 a essentiellement bénéficié à une caste d’intermédiaires et d’affairistes parasitaires, le régime Bouteflika s’étant révélé incapable de stimuler la production locale, l’investissement et la création d’emplois. L’économie reste toujours totalement dépendante des hydrocarbures. Mais cette incapacité n’est pas seulement imputable aux errements d’un règne qui a duré vingt ans. Les prodromes de la faillite remontent aux années 1960. La dérive s’est accentuée dans les années 1980, avec la mainmise des réseaux de corruption sur le commerce extérieur. Malgré l’utilisation de la rente pétrolière pour tenter d’« acheter » la population et l’entretien d’une économie informelle favorable à la fois au maintien de la corruption et au contrôle de la société, la menace d’une déroute économique catastrophique est l’un des ingrédients importants de la révolte populaire de 2019.

5. Une insurrection qui n’est pas tombée du ciel, par Ahmed Selmane

Depuis les années 2000, les manifestations d’opposition populaire au régime, mal couvertes par les médias algériens et internationaux, se sont multipliées sous des formes très diverses : explosion à partir de 2003-2004 de milliers d’émeutes locales pour l’eau, le logement, la voirie, etc. ; mobilisations de chômeurs en quête d’emplois ; multiplication des conflits sociaux depuis 2010, notamment à l’initiative des syndicats autonomes ; manifestations de rue contre la vie chère en 2011 ; mobilisations à partir de 2014-2015 contre l’exploitation de gaz de schiste dans le Sud ; slogans anti-pouvoir dans les stades de football ; succès croissants des rappeurs et youtubeurs ultracritiques sur le Web… C’est l’accumulation de ces mouvements, conjuguée avec la hogra (le mépris) de plus en plus désinhibée du pouvoir à l’égard de la population qui a créé les conditions du surgissement du hirak.

II. UN MOUVEMENT D’UNE PUISSANCE EXTRAORDINAIRE

6. À Constantine, le réveil politique de la cité, par Zineb Azouz

À Constantine, ville marquée par d’insupportables inégalités et où la vie politique était devenue inexistante, le hirak a puissamment revitalisé une population étouffée, qui s’était résignée au désordre urbain et à la répression. La mobilisation y a évolué au fil des mois, permettant notamment aux familles de disparus d’y occuper une place éminente.

7. « À Oran, le hirak nous a réveillés de notre torpeur », par Houari Barti

Des acteurs du hirak oranais témoignent ici du bouleversement qu’il a signifié pour la population, qui a reconquis l’espace public et multiplié les initiatives citoyennes.

8. Quand les artistes deviennent partie prenante du hirak, par Rafik Lebdjaoui

Formidable mobilisation populaire, le hirak a été également l’occasion d’une stupéfiante effervescence de créations artistiques de haut vol, en particulier de chanteurs et de graphistes. Grâce à la puissance de leur force émotive, leur audience considérable sur le Web et les réseaux sociaux, en Algérie comme dans le reste du monde, a contribué de façon décisive à souder les « marcheurs » des vendredis et des mardis, ainsi qu’à populariser leur détermination à l’échelle internationale.

9. Trois fragments de vie à l’ombre du hirak, par Mohamed Mehdi

Rafik, Amar, Dahmane : trois parcours de vie de fracassés du « système », représentatifs de millions d’autres qui ont manifesté avec détermination depuis le 22 Février pour dire leur espoir premier : que l’État et son administration cessent enfin de leur « compliquer l’existence » afin qu’ils puissent assurer un avenir serein à leurs enfants.

10. La résurgence de la mémoire de la lutte contre le colonialisme français, par Hassina Mechaï

Dès le début du mouvement, la référence à l’histoire de la longue lutte contre le colonialisme français (avant comme pendant la guerre de libération) a été constante, en particulier chez les plus jeunes manifestants : évocation d’une « seconde libération », présence célébrée d’anciennes moudjahidine, réappropriation de la figure des héros de la Révolution dont la mémoire avait été confisquée par le régime et que le peuple entend se réapproprier pour construire une authentique démocratie.

11. Entretien : une répression ciblée, la justice instrumentalisée, par Me Abdelghani Badi

Me Abdelghani Badi, avocat à la Cour d’Alger et militant des droits de l’homme, a été très impliqué, dès le début du mouvement, dans la défense de manifestants interpellés par la police et souvent incarcérés et condamnés. Dans cet entretien qu’il nous a accordé le 15 octobre 2019, il s’explique sur les formes de répression ciblée mise en œuvre par le pouvoir. Et il dénonce la soumission du pouvoir judiciaire à l’état-major, en particulier dans les multiples procédures engagées contre d’anciens ministres, d’anciens chefs militaires tombés en disgrâce et des oligarques.

12. Entretien : « Ce peuple ne rentrera pas chez lui tant qu’il n’aura pas trouvé sa dignité », par Hadj Ghermoul

Hadj Ghermoul est le premier détenu d’opinion du hirak, avant même qu’il ait commencé. Arrêté le 29 janvier 2019 pour avoir brandi une pancarte rejetant le cinquième mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, il a passé six mois en prison. Dans cet entretien qu’il nous a accordé le 26 octobre 2019, il s’explique sur son engagement et ses espoirs.

13. La couverture très orientée du hirak par les médias algériens, par Hocine Dziri

Depuis les années 1990, les médias publics et privés algériens sont d’abord caractérisés par les liens organiques entre les patrons de presse et les cercles du pouvoir. Ils ont été au cœur de la machine de propagande de la guerre contre les civils des années 1990, avant d’être ensuite les fidèles relais du régime Bouteflika et de ses réseaux corrompus. Il n’est donc pas surprenant que leur « couverture » du hirak ait été très orientée, principalement marquée par la désinformation, les manipulations et le dénigrement des manifestants. D’où les dénonciations de ces derniers, convaincus que ces médias constituent un obstacle majeur à la transition démocratique, voire participent de la menace qui pèse sur la cohésion sociale et la sécurité nationale.

14. Les « mouches électroniques » de la police politique sur les réseaux sociaux, par Amine Bendjoudi

Les réseaux sociaux, en particulier Facebook, ont joué un rôle essentiel dans le développement du hirak en permettant aux activistes de faire circuler l’information très rapidement. Mais ils ont également été utilisés par les « mouches électroniques » souvent produites par les agents de la police politique pour contrer ces activistes, diffuser des fake news ou tenter de diviser le mouvement. Sans toutefois parvenir à des résultats probants.

III. LES RÉACTIONS DU RÉGIME ET DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES

15. La spectaculaire et ambivalente offensive anticorruption, une grande victoire du hirak, par Hocine Malti

Pris au dépourvu par la puissance du mouvement populaire, les décideurs militaires ont d’abord tenté de sauver leurs têtes en faisant d’importantes concessions : abandon du cinquième mandat de Bouteflika, démission du gouvernement, report de l’élection présidentielle. Puis en procédant à de très nombreuses arrestations d’hommes d’affaires et d’anciens ministres accusés de corruption, ainsi que de hauts responsables militaires accusés bizarrement beaucoup plus de « complot » que de corruption. Mais cette épuration, restée partielle, a surtout montré que les membres du noyau dur du régime, autour de l’état-major de l’armée, restaient déterminés à préserver l’essentiel du système de gouvernance du régime Bouteflika, largement fondé sur la corruption généralisée.

16. Face à la mobilisation populaire, un pouvoir fragilisé par les luttes de clans, par Habib Souaïdia

Comment les responsables du régime ont-ils réagi face au hirak ? Pour répondre à cette question, il est essentiel de revenir sur les très opaques luttes de clans en son sein depuis les années 2000, dont on sait désormais l’essentiel. Habib Souaïdia en donne ici les clés, détaillant les étapes du long conflit entre les chefs de l’état-major de l’armée et ceux de la police politique. Un conflit notamment marqué en 2018 et 2019 par une succession de purges majuscules au sein de leurs directions, visant à préserver l’essentiel du pouvoir des chefs militaires ayant accaparé la rente pétrolière. Mais un conflit qui semblait aussi sans solution face à l’extraordinaire mobilisation de la population.

17. La périlleuse mise à nu d’un ordonnancement mafieux, par José Garçon

L’ampleur des ébranlements provoqués par le hirak dans les hautes sphères du régime a notamment eu comme conséquence majeure de mettre à nu la réalité de sa nature militaire, auparavant méthodiquement occultée. Avec comme effet la fin du consensus entre les clans du pouvoir, jusque-là garant de sa force, ouvrant donc une phase de grande incertitude.

18. Le hirak sur la scène internationale, par Omar Benderra

Le hirak a replacé l’Algérie sous le feu des projecteurs médiatiques. La place et le rôle du pays sur l’échiquier politico-diplomatique sont cependant assez peu évoqués, l’intérêt de la presse internationale se concentrant surtout sur le caractère massif et pacifique d’une mobilisation populaire aux formes inédites. Ce mouvement, par son originalité et son ampleur, contredit directement un certain nombre de représentations et d’idées reçues sur la société algérienne, perçue communément comme une société repliée sur ses conservatismes. Quid des effets du hirak sur la place de l’Algérie dans le concert des nations ?

Février-novembre 2019 : chronologie de la révolte populaire contre le régime algérien, par Salima Mellah

Le lexique du hirak : la bataille des mots, par Rafik Lebdjaoui

Le hirak s’est distingué par un foisonnement rarement vu de slogans, de chansons et d’humour. Les Algériens ont su trouver les mots pour formuler clairement leurs revendications et pour riposter au discours du régime. Pour autant, il faut se garder de prendre tous les slogans pour argent comptant. Car, comme le montre ce « lexique » non exhaustif des mots du hirak, les laboratoires de la police politique, toujours actifs et au service de l’état-major, se sont surpassés à leur tour pour répandre le poison de la suspicion dans les rangs du mouvement. Il faut reconnaître qu’ils ont acquis de très longue date un savoir-faire indiscutable en matière de désinformation et de manipulation des foules. Devant la détermination des manifestants, ils ont usé de nombreuses méthodes visant à fragmenter le mouvement et à l’affaiblir, puisant dans les archives de l’histoire ou inventant des concepts douteux pour frapper l’imaginaire des Algériens.

Pour en savoir plus sur l’Algérie et son histoire


Les auteurs

Zineb Azouz, née en 1969 à Constantine, est diplômée en statistique mathématique et enseigne cette discipline à l’université de Constantine. Elle est l’auteur de nombreux articles sur la politique algérienne, la biométrie et la vaccination, publiés sur Algeria-Watch, Hoggar, AlgeriaNetwork et sur son site.

Abdelghani Badi, né en 1973, avocat à la Cour d’Alger depuis 1999, est le président du bureau d’Alger de Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme depuis 2013, et vice-président de la Fédération arabe des centres des droits de l’homme.

Houari Barti, né en 1973 à Oran, est journaliste au Quotidien d’Oran depuis 2004.

Omar Benderra, né en 1952, économiste, ancien président de Banque publique en Algérie, a été chargé de 1989 à 1991 de la renégociation de la dette nationale. Consultant indépendant, il est l’auteur de nombreux articles sur la politique et l’économie algérienne. Il est membre de l’association Algeria-Watch et a publié de nombreux articles sur son site.

Amine Bendjoudi, né en 1989 à Alger, titulaire d’un master en intelligence artificielle de l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB), est photographe indépendant, scénariste et digital manager.

Hocine Dziri, né en 1972, journaliste à Alger, a publié plusieurs articles en Algérie et à l’étranger.

José Garçon, née en 1949, membre de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la Fondation Jean-Jaurès, journaliste à Libération de 1974 à 2008, est spécialiste du Maghreb et plus particulièrement de l’Algérie.

Hadj Ghermoul, né en 1981, père de deux enfants, milite au sein au sein du comité national pour la défense des droits des chômeurs.

François Gèze, né en 1948, éditeur, a dirigé de 1982 à 2014 les Éditions La Découverte, où il a notamment publié de nombreux livres consacrés à l’histoire de l’Algérie coloniale et à l’Algérie contemporaine. Il est membre depuis 1998 de l’association Algeria-Watch et a publié de nombreux articles sur son site.

Rafik Lebdjaoui, né en 1966, journaliste, est membre de l’association Algeria-Watch.

Hocine Malti, ingénieur des pétroles, a participé au lancement de la Sonatrach (créée en décembre 1963), dont il a été vice-président de 1972 à 1975. Aujourd’hui consultant pétrolier, il est l’auteur de Histoire secrète du pétrole algérien (La Découverte, 2010) et de nombreux articles sur l’économie algérienne.

Hassina Mechaï, née en 1978, journaliste franco-algérienne, travaille pour différents médias internationaux et français, dont LePoint.fr, Middle East Eye, Ehko, Ballast, Middle East Monitor. Elle s’intéresse à la gouvernance mondiale, à la société civile et au soft power médiatique et culturel.

Mohamed Mehdi, né en 1965, est le pseudonyme de Lazhar Djeziri, journaliste au Quotidien d’Oran. Ingénieur de formation, il a commencé le journalisme fin 1994 à L’Hebdo libéré, avant de rejoindre l’équipe de La Nation puis de Libre Algérie.

Salima Mellah, née en 1961, journaliste, a créé en 1997 l’association Algeria-Watch (et son site Internet <Algeria-Watch.org>), consacrée à la dénonciation des violations des droits humains en Algérie, qu’elle anime depuis lors. Elle est l’auteure de nombreux rapports et études sur les violations des droits humains dans les pays arabes.

Ahmed Selmane, né en 1957, politologue et journaliste, est l’auteur de plusieurs études dans des revues spécialisées sur le système politique et les médias algériens, et a notamment collaboré à l’hebdomadaire La Nation.

Habib Souaïdia, né en 1969, ancien militaire, est l’auteur de La Sale Guerre. Le témoignage d’un ancien officier des forces spéciales de l’armée algérienne (La Découverte, 2001) et de nombreux articles publiés sur le site Algeria-Watch. Il vit en France depuis 2000, où il est réfugié politique.