Faits et tendances des migrations

 

Nous vivons dans un monde où 8 hommes possèdent la même richesse que 3,6 milliards de personnes) la moitié de l’humanité). Aux États-Unis, au cours des trois dernières décennies, les revenus des 50 % les plus pauvres de la population ont été gelés, tandis que ceux des 1 % les plus riches ont augmenté de 300% au cours de la même période. Au cours de ces 30 années, des millions de personnes ont été privées de leurs moyens de subsistance traditionnels. C’est un phénomène de prolétarisation semblable, mais bien plus important, à celui qu’ont vécues les populations d’Europe ou d’Amérique aux XIXe et XXe siècles. En période de prospérité économique, on demande de plus en plus de main-d’œuvre, ce qui crée une armée de réserve qui se fera concurrence pour chaque emploi et représentera (en temps de crise) la base de la surpopulation.

Quelques indicateurs

  • En 2015, 244 millions de personnes vivaient dans un pays différent de leur naissance, soit près de 100 millions de plus qu’en 1990 (153 millions). En 1970, les migrants internationaux représentaient 2,2 % de l’ensemble de l’humanité ; en 2015, ils représentent 3,3 %.
  • En 2013, les deux tiers des migrants internationaux résidaient dans les plus grandes puissances capitalistes du monde. Les entrées permanentes dans ces pays sont passées de 3,85 millions de personnes en 2000 à 7,13 millions en 2015 (il y a eu un afflux causé par la guerre en Syrie). L’Allemagne et les États-Unis ont accueilli plus d’un million d’immigrants chacun et le Royaume-Uni, environ 480 000.
  • En Espagne et en France, les migrants représentent environ 12,4 %, en Suède, 17,27, aux États-Unis, 15,27; en Australie, 28,6% et en Allemagne, 15,3%.
  • Les 70 % des migrants sont employés dans les services (8% dans le travail domestique).  52% du total des migrants sont des hommes et 48% des femmes. 72% du total sont en âge de travailler, entre 20 et 64 ans.
  • Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays en raison de la guerre ou de la persécution a atteint plus de 40 millions en 2017, tandis que le nombre de réfugiés a dépassé 22,5 millions. C’est le nombre le plus élevé de réfugiés et de personnes déplacées soutenu par la planète depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette augmentation rapide survient dans la suite des guerres et des conflits, notamment en Syrie, en Iraq, en Afghanistan, au Yémen, au Congo, au Salvador et au Myanmar.
  • De plus en plus, les populations du Sud sont dépendantes des envois d’argent des migrants (575 milliards de dollars en 2015). En 2016, les envois de fonds représentaient 35,6 % du PIB du Kirghizistan, 29,7 % pour le Népal, 29,6 % pour le Libéria, 27,8 % pour Haïti et 27,8%.

 

 

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