Solidaires de la Catalogne

 

UNE SENTENCE AUSSI DURE QU’ANTIDÉMOCRATIQUE :

Cercle culturel catalan

Ce lundi 14 octobre dernier, la sentence contre les neuf prisonnier·e·s politiques catalan·e·s a été rendue publique. Des peines allant entre 9 et 13 ans de prison ont été infligés aux deux leaders de la société civile et aux sept dirigeants politiques catalans, sans oublier que ces hommes et femmes sont en prison préventive depuis près de deux ans déjà.

Cette sentence criminalise les droits fondamentaux en démocratie : la liberté d’expression ainsi que le droit de manifester et à la participation politique.

L’impartialité de cette cour espagnole (le Tribunal Supremo) a été largement remise en question par plusieurs observateurs internationaux, y compris une délégation de l’IRAI organisée par le professeur Daniel Turp (lire le rapport ci-dessous). Le juge Llarena vient d’ailleurs d’émettre une nouvelle ordre d’extradition contre le président Carles Puigdemont et ses ministres exilés en Belgique, Suisse et en Écosse.

L’autodétermination est un droit, pas un délit. Accepter cette sentence ouvre dangereusement la porte à remettre éventuellement en question le droit à l’autodétermination de l’Écosse et du Québec.

Le mouvement indépendantiste catalan est pacifique. Dix ans de manifestations monstre dans le calme et un sang froid énorme le 1er octobre 2017 devant la brutalité policière espagnole qui a fait quelque 1000 électeurs blessés en témoignent.

La société civile se mobilise et une grande vague de manifestations et de marches ont lieu en ce moment en Catalogne pour répondre à cette sentence.

Soyez des nôtres pour exprimer votre solidarité et dénoncer la dérive autoritaire de l’État espagnol et/ou restez à l’affût de l’actualité catalane les jours à venir.

Vendredi 18 octobre : nouveau rassemblement à Montréal Carré Saint-Louis (Métro Sherbrooke)  (18 h)

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