Marie Laurette Numa Haiti Liberté, 8 janvier 2020 –
Les masses populaires blessées par la violence de la misère sont des milliers de personnes encore coincées sous les débris de la pauvreté et du chômage d’un pays aux ressources pillées.
Peut-on commémorer le 10e anniversaire du terrible tremblement de terre d’une magnitude supérieure à 7, sur l’échelle de Richter qui avait frappé la République d’Haïti le 12 janvier 2010 sans demander compte où sont passées les donations pour la reconstruction des nombreuses structures détruites et pour venir en aide aux milliers de victimes qui ont survécu à la catastrophe ?
Quelques mois après le séisme, le pays a été encore victime d’une épidémie de choléra causée en octobre 2010 par les forces d’occupation de la Minustah qui avaient fait près de 800.000 victimes et 11.000 morts ajoutés aux 250 000 morts lors du séisme, de 300 000 blessés et de plus de un million de sans-abri.