Le coup d’envoi de la tenue de l’Université d’été des mouvements sociaux et de solidarité (UÉMSS) fut sans conteste un moment important pour mettre en lumière les actions et les solidarités du local à l’international. Des organisations, représentées par une majorité de femmes, se sont exprimées sur les différents fronts de luttes sociales : logement, femmes, migration, syndical en privilégiant les mouvements et associations de Seine Saint-Denis. Ces interventions n’ont pas manqué de s’inscrire dans la dynamique des combats militants actuels, contre la réforme des retraites et contre l’enjeu des bassines, au plan national et international.
L’UÉMSS est un lieu d’apprentissage et d’échanges de luttes et de savoirs critiques, elle est composé de rencontres, de débats, de formation mutuelle, mais aussi d’activités artistiques et culturelles engagées, de préparation d’actions et d’initiatives concrètes. Ainsi, elle offre une place à toutes celles et tous ceux exclu.es de l’éducation, une occasion gratuite et publique d’apprendre différemment des luttes et des mouvements. Elle est aussi l’occasion de mettre en discussion l’actualité des alternatives et propositions portées par les mouvements.
Pour une université d’été libre d’oppressions, inclusive et accueillante
Pour cultiver la confiance dans toutes les activités, un groupe de travail anti-oppression a été mis sur pied pour partager des principes politiques et des outils pour créer un moment inclusif. La séance d’ouverture a donc été l’occasion du lancement d’un manifeste anti-oppressions inclus dans le programme et disponible sur le site. Si le manifeste reconnaît que la reproduction dans les milieux militants est inévitable, elle «ne constitue pas une fatalité». Ce manifeste et les outils visent à développer des alternatives et à incarner les transformations que l’UÉMSS promeut.
Des interventions de tous les coins de la planète
À côté d’interventions qui provenaient de Tunisie, du Brésil, du Mali et d’autres régions du Sud, les personnes présentes à l’ouverture ont pu entendre une représentante de la nation autochtone Secwepemc de Colombie-Britannique, de la ville de Kamloops. Ainsi, la participation d’actrices et d’acteurs d’Europe, de différents continents et de représentant.es de peuples de la planète marque l’événement du sceau de la défense des droits, de la solidarité internationale, de l’autodétermination des peuples, de la transformation démocratique et du développement d’alternatives solidaires et écologistes.
À suivre…