Balado avec Leila Celis
Après les soulèvements spectaculaires en Équateur et au Chili en 2019, ce fut au tour du peuple colombien de se s’engager dans une rébellion. Pendant plusieurs jours, des mobilisations populaires ont exprimé la colère d’un très grand nombre de Colombiens et de Colombiennes. Malgré une répression très violente, la pandémie et la mauvaise presse, la grève et la mobilisation se sont accrues chaque jour au printemps.
En Colombie, depuis le début de la grève nationale déclenchée le 28 avril dernier, la violente répression des manifestations populaires a été décriée par la communauté internationale. Jusqu’à ce jour, plusieurs rapports et témoignages reçus du terrain, sur la ligne de front, font état de graves violations des droits de la personne, de disparitions forcées, d’homicides et d’une violente répression exercée par les forces de l’ordre contre la population qui manifeste.
Au moment d’interviewer Leila Liliane Celis, la population colombienne a pris la rue pour une 18e journée de manifestation. L’entretien à chaud fait la lumière sur la situation en Colombie et permet d’entendre l’analyse et les perspectives d’une universitaire québécoise spécialiste des mouvements sociaux de la Colombie, touchées par la résistance et la répression de son pays d’origine.
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