Les personnes qui n’ont pas reçu un des vaccins commercialisés par les multinationales Pfizer et Moderna, sont victimes depuis des mois d’intimidation, de menaces et maintenant de ségrégation. La désignation de bouc émissaire a souvent dans l’histoire permis aux vrais coupables de se cacher. Cette stratégie politique est vieille comme le monde, mais la revoilà à l’œuvre ici-même, dans nos sociétés soi-disant libres et démocratiques. La situation actuelle recèle des vrais coupables, des véritables responsables.
D’abord, le virus de la covid a commencé à infecter les êtres humains sur le territoire d’un État qui est probablement le plus totalitaire depuis l’Allemagne nazie ou l’Union soviétique. La Chine communiste (pratiquant par contre le capitalisme d’État) est une dictature sophistiquée. La population chinoise est contrainte par une surveillance intensive utilisant des outils modernes comme les caméras et l’intelligence artificielle. Le régime de Beijing exploite les données issues de cette surveillance pour implanter un système de crédit social. Ce dernier repose sur le principe que toutes les directives gouvernementales doivent être suivies à la lettre sous peine de la réduction des libertés individuelles, et même de l’exposition publique humiliante des contrevenants sur des panneaux d’affichage. Pire, la Chine de Xi Jinping a construit des camps de concentration, les minorités dérangeantes comme les Ouïghours, mais aussi en général, tous les dissidents chinois y sont entassés. Lorsque le coronavirus a commencé à infecter la population de Wuhan, les dirigeants de la Chine totalitaire n’ont pas cherché à protéger le reste de la planète, ils ont fait taire leurs médecins. Que ce régime inique organise bientôt des Jeux olympiques est une aberration.
Les médias occidentaux et une panoplie de contre-médias se livrent à une guerre de l’information (et de chiffres) sans vergogne. Ils peuvent sans doute être des suspects à considérer pour expliquer la conjoncture que nous vivons depuis mars 2020. Les médias considérés comme officiels qui se drapent dans les atours de la légitimité, et ces médias alternatifs qui font rage sur internet, sont entrés depuis plusieurs années dans un jeu dangereux. Tous animés par l’appât du profit, ils abreuvent leur audience déjà acquise, non pas de faits réels traités avec la nécessaire neutralité journalistique, mais d’interprétations éditoriales biaisées. L’information livrée est devenue spectaculaire et intéressée. Des deux côtés du spectre, l’analyse des événements de la pandémie se targue de représenter la science, mais martèle en même temps des injonctions fermées à toute remise en question : ce qui contredit complètement l’essence même de la science.
Enfin, plusieurs gouvernements occidentaux ont très mal réagi à la crise de la covid. Face à l’incertitude, à l’angoisse de cette gouvernance difficile que constitue le fait d’affronter un virus, plusieurs politiciens se sont réfugiés dans un électoralisme encore plus exacerbé qu’à l’habitude. Au lieu d’organiser une résistance courageuse et nationale face au danger qui pointait à l’horizon, ils ont plutôt instrumentalisé la peur au sein de la population. Ils ont caché la négligence dont ils ont fait preuve par le passé dans la mise en place de systèmes de santé solides. Les soins de santé sont des gouffres sans fond dans lesquels des centaines de milliards de dollars ont été engloutis. Mais il y a pire, derrière les grands partis politiques occidentaux se cache le support financier des multinationales pharmaceutiques. Cette situation était bien connue avant la pandémie, et voilà qu’elle est mise en lumière de façon éclatante. La quintessence de l’arrogance a été atteinte au tournant de l’année 2022 avec les propos du président de la République française, lorsque celui-ci a affirmé vouloir carrément « emmerder » les personnes qui ont fait le choix personnel, qui aurait dû rester privé, de refuser le produit proposé par Big Pharma. Cette attitude est indigne de la fonction qu’il occupe, et ne relève que d’une stratégie de la division.
Il est temps que cesse cette inquisition. Le retour à la normale passe par des efforts de développement accru des capacités hospitalières. Le coronavirus augmente la demande en soin de santé, alors il faut accroître l’offre. Le reste est de trop, et tend à créer des tensions sociales par-dessus les problèmes sanitaires. Ainsi, les passeports vaccinaux doivent être relégués aux oubliettes de l’histoire, de même que les autres mesures liberticides. Sans quoi, il est à se demander si notre avenir n’est pas celui de la Chine totalitaire. Pour trouver l’apaisement collectif et la lucidité citoyenne, les médias de tout acabit devront enfin faire revivre leur rigueur, leur impartialité.