C’est l’histoire d’un parapluie : l’UGTT, plus qu’une centrale syndicale

Crédit photo - Amine Ghrabi CC BY-NC 2-0

Mycea ThebaudeauAvec la participation de Mounir Hassine et Abdeljelil Bedoui

La présente publication a été mise ne ligne le 12 novembre 2024 en annexe à l’article suivant:

L’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) a toujours été étroitement associée aux évolutions politiques en Tunisie. De fait, elle a toujours été un acteur de premier plan dans la vie politique du pays : créée en 1946, la centrale a eu un rôle majeur dans la réalisation de l’indépendance en 1956. Depuis les années 1960, l’UGTT alterne entre la première force d’opposition au pouvoir et son premier soutien, avec une influence presque sans égal au sein de la société tunisienne. Aujourd’hui, agissant comme un acteur hybride dans la mesure où elle cumule plus d’une fonction, l’UGTT représente surtout un des derniers contre-pouvoirs face à un régime de plus en plus autoritaire.

En matière de syndicalisme, le cas tunisien est assez exceptionnel. En effet, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), qui compte autour de 800 000 adhérent. e. s1, se présente comme un élément essentiel dans la gouvernance du pays.

Ancrée dans le secteur public, comme c’est généralement le cas pour les syndicats, la centrale compte vingt-quatre unions régionales, dix-neuf organisations sectorielles et vingt et un syndicats de base (enseignement primaire et secondaire, entreprises publiques en transport, en santé…)2.

Née en 1946 de la fusion de la Fédération des syndicats libres du sud et de l’Union des syndicats indépendants du nord3, l’UGTT a joué un rôle de premier plan dans la lutte pour l’indépendance tunisienne4, officialisée en 1956. Pendant la Révolution du Jasmin, seule force sociopolitique à conserver avec l’armée une certaine crédibilité auprès de l’opinion publique et bénéficiant de sa confiance5, l’UGTT s’est imposée comme porte-parole de la société civile et «grand ordonnateur» des manifestations et de la grève générale qui ont précipité la chute du régime de Ben Ali en janvier 20116. Depuis lors, la centrale est largement considérée comme une «force d’équilibre»7, notamment suite à sa participation au quartet du dialogue national de 2014, qui s’est par ailleurs valu le prix Nobel de la paix pour avoir contribué à éviter une guerre civile8. À travers les années et les crises politiques, l’UGTT a su se maintenir comme figure de proue des luttes socio-économiques tunisiennes. Ses grandes figures, qui ont généralement connu des parcours mouvementés, sont entrées dans la légende et font aujourd’hui partie intégrante du narratif de l’histoire militante du pays. C’est le cas de Farhat Hached, le créateur de l’UGTT et celui qui l’a raccordée au mouvement syndicaliste international9, ainsi que de son compagnon de lutte Habib Achour10.

L’UGTT est non partisane, ce qui lui donne dans les faits plus de pouvoir que n’importe quel parti. Dans la mesure où il n’y a pratiquement pas de pluralisme syndical en Tunisie, les divergences politiques s’expriment à l’intérieur même de la centrale, ce qui ajoute à sa «valeur d’institution»11.

Historiquement, et partout dans le monde, les syndicats ont joué un rôle capital dans les luttes socio-économiques et politiques nationales comme internationales, particulièrement autour de thèmes touchant au droit du travail et aux conditions matérielles des ouvriers et ouvrières. Ils ont contribué à des avancées et des gains non négligeables sur ces terrains. Néanmoins, il leur a été reproché de nombreux travers au cours de leur histoire, notamment leur tendance à une certaine lourdeur bureaucratique, leurs affinités avec le pouvoir politique, leur propension au lobbyisme et à la promotion d’intérêts personnels, voire même un penchant pour la corruption. Plus encore, leur utilité réelle dans l’avancement des causes ouvrières a été plus d’une fois remise en question. Certains soutiennent même que les syndicats ont contribué à maintenir, voire à sauvegarder, le capitalisme, en accordant juste assez de concessions aux travailleurs et travailleuses pour éviter l’explosion sociale. Ce type de compromis aurait permis la conservation de l’équilibre précaire et illégitime inhérent au système d’exploitation basé sur la propriété privée des moyens de production par les élites patronales.

Toutefois, cette critique ne semble à priori pas s’appliquer à la centrale syndicale tunisienne. La mission entreprise par l’UGTT présente un certain décalage avec la conception traditionnelle du rôle des syndicats en Occident. En effet, plus que d’être seulement lié au milieu de travail, le syndicalisme tunisien se pose en défenseur des mouvements sociaux, mais aussi des droits des individus, que l’UGTT organise en les réunissant sous la bannière de leurs différents groupes socio-économiques. La centrale présente de fait un aspect rassembleur assez peu commun dans l’univers syndical, donnant voix au chapitre à presque toutes les catégories sociales qui composent le peuple tunisien, et pas seulement à ceux et celles qui ont le statut de salarié. e. s. Ainsi, l’UGTT compte par exemple un syndicat des migrants12, un syndicat des retraités, et même un syndicat des chômeurs.13

La «position atypique» de l’UGTT dans l’écosystème politique tunisien lui permet un éventail d’action très large, ce qui en fait par définition un acteur hybride. La centrale assume d’abord un rôle de coordination des revendications socio-économiques, en fournissant un lieu de débat démocratique à ses adhérent. e. s pour faciliter l’émergence de positions consensuelles. Elle agit aussi comme un parapluie pour les militant. e. s, à la fois en offrant un «refuge» aux mouvements sociaux, en protégeant les manifestant. e. s des forces policières et en lançant l’alerte quand leurs droits sont bafoués impunément. L’UGTT est donc à l’avant-garde pour la défense des travailleurs et travailleuses, et son caractère de «mastodonte bureaucratique»14 fait de la centrale syndicale une puissante «machine à négocier»15. Enfin, de par sa longévité impressionnante et son influence inégalée sur la scène militante tunisienne, l’UGTT se présente avant tout comme la première école de formation politique et activiste du pays.

Cependant, le rôle d’intermédiaire entre le gouvernement et les travailleurs. euses assumé par l’UGTT depuis des décennies est profondément remis en cause par la situation politique actuelle. En effet, l’élection en 2019 du président Kaïs Saïed, un indépendant, juriste de profession et inconnu jusque-là des sphères politiques, a soudainement rebattu les cartes pour les mouvements sociaux tunisiens. Ce dernier ne cache pas son mépris pour le débat démocratique et dédaigne le partage du pouvoir avec la société civile. De fait, le président a arrêté toutes négociations avec le syndicat, retiré différents avantages sociaux qui étaient jusque-là accordés aux syndicalistes, notamment la possibilité d’obtenir des congés payés dans le cadre de leur implication syndicale, et déclenché une vague d’arrestations de leaders syndicaux, sur des accusations floues et aux fondements discutables de corruption ou d’abus de pouvoir16. Ces mesures limitent sévèrement la marge de manœuvre des opposant. e. s politiques et des contre-pouvoirs qui ont historiquement fait pendant à l’État dans ce pays, et témoignent d’une dérive autoritaire du gouvernement.

Face à cette situation, l’UGTT semble avoir opéré un repli stratégique : bien qu’elle ait tout de même fait acte de présence dans certaines grandes manifestations, notamment pour la journée internationale des travailleurs et travailleuses le 1er mai 2024, la centrale apparaît beaucoup moins sur la scène militante. Cette discrétion inaccoutumée de la part de l’organisation, qui a par exemple brillé par son absence lors des célébrations de l’anniversaire de la Révolution le 14 janvier 202417, crée un certain vide, et soulève des doutes sur la capacité de l’UGTT à répondre adéquatement aux inquiétudes des ouvrières et ouvriers quant à la situation sociale et économique du pays, sous le joug d’un régime qui glisse tranquillement vers l’autoritarisme.

La position de l’UGTT dans le paysage politique tunisien, comme sa compétence en matière de coordination et de protection des mouvements sociaux, est également mise à l’épreuve par la mondialisation et les politiques néo-libérales d’ajustements structurels qui l’accompagnent. En effet, le rôle traditionnel de la Tunisie au sein du système financier capitaliste international, basé sur l’exploitation de l’être humain et la marchandisation de ses capacités productives, est celui d’une économie extractiviste. Mais autant que ses ressources, c’est sa main-d’œuvre que la Tunisie brade sur le marché mondial. Cet état de fait entraîne diverses conséquences, notamment une fuite des diplômé. e. s, lesquel.le. s ne trouvent pas leur place dans une économie axée sur la productivité et l’exploitation d’une main-d’œuvre peu qualifiée. La Tunisie est donc de facto maintenue dans un état de «sous-développement», terme appliqué par Guevara aux pays dont les économies sont «faussées par la politique impérialiste qui a développé anormalement les branches industrielles ou agricoles de façon à ce qu’elles deviennent complémentaires des économies complexes des impérialistes». Selon lui, ce sous-développement, ou «développement faussé», entraîne une «dangereuse spécialisation dans les matières premières», laquelle «maintient tous les peuples sous la menace de la famine».18

Cette position peu avantageuse dans la division internationale du travail introduite par la mondialisation a entraîné plus d’un heurt entre la Tunisie et les institutions du système financier mondial, particulièrement le FMI.

Au début des années 1970, la Tunisie obtient ainsi un premier prêt, conditionnel à la mise en œuvre par le gouvernement tunisien de réformes budgétaires, conformément à la recette, éprouvée, du FMI. Ces dernières, plus connues sous le nom d’«ajustements structurels», mêlent politiques d’austérité et privatisation de certains secteurs économiques, suivant une volonté de limiter le rôle de l’État dans l’économie tunisienne et d’en accélérer la libéralisation.

Si entre 1970 et 1975 le pays connaît une croissance économique forte, le retour de balancier du «processus de libéralisation non contrôlé»19 ne se fait pas attendre, entraînant une augmentation considérable du chômage. La colère populaire s’exprime à travers des manifestations, coordonnées par l’UGTT qui émerge comme «principale force d’opposition»20 et appelle à la grève générale. Celle-ci tourne à l’émeute, laquelle sera violemment réprimée par les forces de l’ordre, au sein de la centrale et dans la rue, faisant des dizaines de victimes parmi les manifestant. e. s. Le 26 janvier 1978 passera à l’histoire tunisienne comme le «jeudi noir».

L’histoire se répète en 1984. La chute des prix du pétrole déstabilise l’équilibre budgétaire du pays, ce qui a un impact négatif sur le climat social, et pousse le gouvernement tunisien à se tourner de nouveau vers le FMI. Cette fois, les cibles principales du programme d’ajustements structurels censé amortir le prêt sont les subventions accordées par le gouvernement sur les denrées de première nécessité, qui portent surtout sur les produits céréaliers, comme le pain et les pâtes21. Cette politique répond à une volonté de redistribution de la richesse, orientant le budget de l’État de façon à soutenir la classe moyenne, et plus spécifiquement les familles les plus pauvres. Mises en œuvre depuis les années 1960 et représentant autour de 10 % du budget de l’État, ces subventions sont parmi les principaux acquis sociaux du régime de Bourguiba.

Le 29 décembre 1983, le premier ministre en poste depuis peu, Mohamed Mzali, annonce une «réduction drastique de l’intervention de l’État sur les produits céréaliers»22, ce qui se traduit immédiatement par une flambée des prix : la farine, la semoule, les pâtes, et surtout le pain voient leur prix augmenter de 110 %23. La révolte éclate d’abord au Sud et au centre de la Tunisie, avant de s’étendre comme une traînée de poudre jusqu’à Tunis et ses banlieues, où les émeutes atteindront leur point culminant le 3 janvier 1984. Après une répression brutale de l’insurrection, et malgré l’intervention de l’armée et la mise en place d’un couvre-feu, le gouvernement n’a d’autre choix que de reculer sur la levée de la subvention pour calmer la fureur populaire. Suite à cette explosion sociale, à laquelle on référera par la suite comme aux «Émeutes du pain», aucun chef d’État ou de gouvernement n’a pris le risque de retoucher aux subventions sur les produits céréaliers24.

Ces évènements ont marqué l’histoire politique du pays, mais aussi son imaginaire. Les subventions sur les produits de première nécessité sont reconnues comme un des éléments importants du pacte social tunisien25, raison pour laquelle les dirigeants subséquents se sont bien gardés de les remettre en cause. Pourtant, ces subventions restent dans la ligne de mire des programmes d’ajustements structurels que le FMI s’efforce de faire implanter en Tunisie. En effet, avant d’accorder un nouveau prêt au pays, dont les caisses sont vides, le FMI exige que des réformes économiques soient mises en œuvre par le gouvernement tunisien. Ces dernières incluraient notamment la levée des subventions sur les produits de base, le gel des salaires dans la fonction publique et la cession d’entreprises d’État (qui actuellement gèrent l’électricité, l’eau, ou les transports).26 Toutefois, pour être implantées, ces réformes doivent être entérinées par l’UGTT. Or les mesures proposées dépassent la «ligne rouge» décrétée par la centrale27, laquelle pour le moment tient le fort.

Puisque le président Saïed rejette également les conditions imposées par le FMI, à savoir «la levée des subventions sur les produits de base et la restructuration d’entreprises étatiques en difficulté»28, les pourparlers en vue d’un accord sont en suspens depuis 2021, et ce nœud plus politique qu’administratif ne semble pas près de se défaire29, alors même que la Tunisie est confrontée à des pénuries massives touchant les produits de première nécessité.30

Dans ce contexte incertain, l’UGTT, en tant qu’institution sociale et acteur politique, apparaît dépassée. La centrale a, à plusieurs égards, failli à son rôle de bouclier pour le peuple tunisien, en ne se montrant pas capable de le protéger des effets néfastes de la mondialisation sur l’économie et les conditions de vie de la classe populaire.

Outre les différends entre le gouvernement et la centrale, et sa difficulté à répondre aux priorités économiques actuelles, l’UGTT fait aujourd’hui face à d’importantes divisions à l’interne. En effet, en 2021, en pleine pandémie de COVID-19, le bureau exécutif a convoqué un «congrès extraordinaire» pour discuter de questions de gestion interne. Ce congrès a mené à l’amendement de l’article 20 du règlement de l’organisation, lequel limitait le nombre de mandats que pouvait réaliser un membre de la direction de l’UGTT, traçant la ligne à deux mandats de cinq ans. Après sa modification, l’article 20 n’en limite plus le nombre.31

Cet amendement de l’article 20 remet en cause les trois caractéristiques essentielles dont l’UGTT tire sa force, soit : l’unité qu’elle permet entre les différentes catégories sociales qui sont représentées en son sein; son militantisme et son attachement à la défense des principes démocratiques; sa capacité à mobiliser l’opinion publique à ses côtés. D’abord parce qu’il divise les syndicalistes entre eux, mais aussi dans la mesure où il affecte la crédibilité de la centrale et la confiance que lui porte le peuple — lequel assimile ce type de pratiques antidémocratiques aux élites politiques corrompues.32 Ce changement dans l’ordre administratif de l’UGTT a ainsi précipité la centrale dans une crise structurelle, remettant en cause son engagement face à sa mission traditionnelle, mais aussi sa légitimité aux yeux de ses adhérents. De fait, des plaintes émanant de membres de l’organisation sont en cours contre le bureau exécutif actuel. Certains demandent l’organisation d’un nouveau congrès et on constate des dissensions à l’interne : entre les différentes régions d’activité de l’UGTT, entre les syndicats principaux, et même au sein de la direction.33

Est-ce que l’UGTT est en train de s’effondrer sur elle-même? C’est la question que se pose une partie de la société civile tunisienne. Malgré les difficultés actuellement rencontrées par la centrale, il serait prématuré d’annoncer que son heure a sonné. L’UGTT reste une organisation très implantée : institution structurante du pays depuis son indépendance, voire même avant, la centrale a historiquement toujours répondu présente, et participé à redonner son équilibre à la nation quand celle-ci vacillait. Même ses détracteurs reconnaissent qu’«elle seule arrive encore à fédérer quand tout le reste du paysage politique s’est émietté»34. C’est pourquoi beaucoup considèrent que malgré la phase de division que traverse actuellement l’UGTT, elle devrait rebondir. Reste à savoir comment.

Si l’UGTT veut répondre aux nouveaux enjeux amenés par la mondialisation et la libéralisation économique parfois violente qui l’accompagne, en protéger le peuple tunisien en lui assurant des conditions de travail décentes, mais aussi rester un médiateur efficace entre lui et le gouvernement, il est impératif qu’elle se modernise et s’adapte aux réalités actuelles, sous peine d’être dépassée et reléguée au passé.

Cette renaissance est d’autant plus nécessaire considérant le contexte actuel : face aux dérives autoritaires du gouvernement de Kaïs Saïed (réélu sans surprise lors des élections du 6 octobre 2024), la Tunisie a plus que jamais besoin que l’UGTT se maintienne dans son rôle historique de contre-pouvoir, de parapluie pour le peuple et pour les militant. e. s.

La centrale a pour cela besoin de garantir sa réelle indépendance face au pouvoir, de travailler en commun à la résolution des problèmes politiques, économiques et sociaux auxquels sont confronté. e. s les tunisiennes et les tunisiens, et de combattre la corruption et la prévalence des intérêts personnels au sein de l’organisation. Si le passé est garant de l’avenir, on peut faire confiance à l’UGTT pour se maintenir encore longtemps comme un acteur majeur dans l’écosystème sociopolitique du pays.

Bibliographie

  • Entrevues avec Abdeljelil Bédoui, économiste de profession, responsable du département économique, et président fondateur, du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). Abdeljelil a travaillé plus de 10 ans comme conseiller à la direction de l’UGTT, entre autres rôles importants au sein de la centrale.
  • Entrevues avec Mounir Hassine, professeur d’histoire-géographie de profession, et directeur du bureau FTDES Monastir. Mounir a longtemps fait partie du syndicat des professeurs, un des plus présents à l’UGTT, et est encore une figure reconnue du milieu syndical.
  • GUEVARA, Ernesto Che. 1970. «Cuba : cas exceptionnel ou avant-garde de la lutte contre l’impérialisme?» (1961) dans Oeuvres de Che Guevara, édition mise en ordre et augmentée. 133 p.
  • HENRY, Alain. «La “force d’équilibre”, une leçon tunisienne en matière de gouvernance», Annales des Mines — gérer & comprendre, 2018/1 N° 131, 2018. p.86-88. CAIRN.INFO,

shs.cairn.info/revue-gerer-et-comprendre-2018-1-page-86?lang=fr

  • 1. Julie Gacon, en entrevue avec Choukri Hmed, le 4 avril 2023. «Épisode 2/3 : Tunisie : l’UGTT, vigie de la démocratie», Syndicats de tous les pays… dans Cultures Monde, sur France Culture. 45 minutes.
  • 2 Julie Gacon, «Épisode 2/3 : Tunisie : l’UGTT, vigie de la démocratie», Cultures Monde
  • 3 DAHMANI, Frida. Le 15 mars 2024. Tunisie : au commencement de l’UGTT était Farhat Hached, dans «Il était une fois l’UGTT» (série). Politique — Tunisie, Jeune Afrique.
  • 4 DAHMANI, Frida. Le 15 mars 2024. «[Série] Tunisie : il était une fois l’UGTT». Politique — Tunisie, Jeune Afrique.
  • 5 Entrevue avec Abdeljelil Bédoui.
  • 6 Ibid.
  • 7 HENRY, Alain. «La “force d’équilibre”, une leçon tunisienne en matière de gouvernance», Annales des Mines — Gérer & comprendre, 2018/1 N° 131, 2018. p.86-88.
  • 8 PAILLAUTE, Thomas. Le 20 janvier 2024. «En Tunisie, anniversaire morose pour l’UGTT». Politique — Tunisie, Jeune Afrique.
  • 9 DAHMANI, «[Série] Tunisie : il était une fois l’UGTT», Jeune Afrique.
  • 10 Tout un personnage qu’Habib Achour : lors de la crise de 1978, alors que le siège de la centrale est encerclé par la police, coinçant plus de 200 délégués syndicaux à l’intérieur, il appelle la direction de la sûreté nationale et demande le retrait des forces de l’ordre. Il a annoncé sans détour qu’en cas de refus, «Tunis brûlerait». C’est aussi lui qui a dit, en référence à la propagande autour d’Habib Bourguiba, qu’il «n’y a de combattant suprême que le peuple». (LEROUX, Solène. Le 26 janvier 2018. «Le 26 janvier 1978, le “Jeudi noir” paralyse la Tunisie de Bourguiba». Ce jour-là — Tunisie, Jeune Afrique.)
  • 11 HENRY, «La “force d’équilibre”, une leçon tunisienne en matière de gouvernance», Gérer & comprendre.
  • 12 Il est intéressant de noter qu’il s’agit d’une première dans le monde arabe (https://www.terre-asile-tunisie.org/index.php/39-actualites/actualites-migrations-en-tunisie/718-l-ugtt-ouvre-ses-portes-aux-travailleurs-subsahariens-une-premiere-dans-le-monde-arabe)
  • 13 Entrevue avec Abdeljelil Bédoui
  • 14 Ibid.,
  • 15 Ibid.,
  • 16 Entrevue avec Mounir Hassine
  • 17 PAILLAUTE, «En Tunisie, anniversaire morose pour l’UGTT». Jeune Afrique.
  • 18 GUEVARA, Ernesto Che. 1970. «Cuba : cas exceptionnel ou avant-garde de la lutte contre l’impérialisme?» (1961) dans Oeuvres de Che Guevara, édition mise en ordre et augmentée, p. 26
  • 19 LEROUX, Solène. Le 26 janvier 2018. «Le 26 janvier 1978, le “Jeudi noir” paralyse la Tunisie de Bourguiba». Ce jour-là — Tunisie, Jeune Afrique.
  • 20 Ibid.,
  • 21 GRICHI, Slah. Le 3 janvier 2024. «Tunisie/Politique : Depuis janvier 1984… tout sauf le pain!», Analyse Afrique, Anadolu ajancı.
  • 22 Ibid.,
  • 23 Ibid.,
  • 24 Ibid.,
  • 25 Julie Gacon, «Épisode 2/3 : Tunisie : l’UGTT, vigie de la démocratie», Culture Monde
  • 26 Ibid.,
  • 27 Ibid.,
  • 28 Collaboration Jeune Afrique. Le 17 juillet 2023. «Immigration : l’UE et la Tunisie trouvent un accord à 105 millions d’euros». Politique — Tunisie, Jeune Afrique.
  • 29 DAHMANI, Frida. Le 14 septembre 2022. «Tunisie : Kaïs Saïed, entre le marteau du FMI et l’enclume de l’UGTT». Politique — Tunisie, Jeune Afrique.
  • 30 Collaboration Jeune Afrique, «Immigration : l’UE et la Tunisie trouvent un accord à 105 millions d’euros», Jeune Afrique.
  • 31 Sauf ceux réalisés par le secrétaire général, et encore, puisqu’illimités si non-consécutifs.
  • 32 Entrevue avec Abdeljelil Bédoui
  • 33 Entrevue avec Mounir Hassine
  • 34 DAHMANI, «[Série] Tunisie : il était une fois l’UGTT», Jeune Afrique.