Panel sur la mobilisation de la gauche américaine contre l’oligarchie !

Le 31 mai, 16 h à l’UQAM, Pavillon Hubert Aquin, salle A-1760

Depuis le 5 novembre aux États-Unis, la mobilisation n’a pas cessé de se développer. Toutefois, les attaques sont sévères et elles viennent de tous les côtés. Alors que l’ère Trump 2.0 redéfinit les contours de la droite radicale contemporaine, comment la gauche américaine voit-elle son combat ?

De manière générale, la gauche américaine a reculé aux dernières élections. L’organisation Democratic Socialists of América (DSA) a vu sa présence à la Chambre des représentants se réduire ainsi qu’à celle dans les États, alors qu’elle avait fait des percées non négligeables. Seule la Palestinienne Rashida Tlaib fut réélue sur la bannière de DSA chez les démocrates.

Nous avons réuni des personnes engagées qui présentent des points de vue à partir de positions différentes au sein de la gauche américaine:

Michael Pelias, principal organisateur de la première conférence de la gauche américaine à New York au lendemain de la pandémie et président de l’Institut pour l’imagination radicale, va présenter les discussions en cours concernant au sein d’un nouveau comité radical en vue de tenir une conférence unitaire en mars 2026.

Julian Lattimore, chargé de campagne pour la Fondation Rosa Luxemburg du bureau de New York témoignera de la mobilisation des réseaux sociaux.

Tanya Vyhovsky, membre de DSA, élue à nouveau au sénat du Vermont sur la bannière du Parti progressiste du Vermont, fondé notamment par Bernie Sanders, présentera les perspectives qu’envisage les organisations politiques américaines au lendemain de la deuxième victoire de Trump.

Les panélistes interviendront en anglais et les échanges pourront se faire en français. Les personnes participantes devront avoir un cellulaire avec des écouteurs pour accéder à l’interprétation simultanée qui sera disponible via le web.

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The American left against Oligarchy !

Panel May 31, 4 pm, UQAM – Pavillon Hubert Aquin, room: A-1760
Since November 2024, the American left has been mobilizing in the face of the rise of the radical right embodied by Trump 2.0. The Democratic Socialists of America (DSA) suffered electoral losses, retaining only a few seats, including that of Rashida Tlaib, re-elected in Michigan’s 12th district .
Despite these setbacks, initiatives are emerging. Michael Pelias, a figure of the radical left, is preparing a unitary conference scheduled for March 2026, aimed at strengthening the cohesion of progressive movements.
On the digital front, Julian Lattimore, from the Rosa Luxemburg Foundation in New York, stresses the importance of social networks for mobilizing and raising awareness, particularly among the younger generation.
On a local level, DSA member Tanya Vyhovsky was re-elected senator in Vermont’s Chittenden Central district on the Progressive Party ticket. Her commitment to social rights and economic justice illustrates the resilience of the left at the local level.
Faced with the challenges posed by oligarchy and the hard right, the American left is exploring new strategies, combining digital mobilization, local action and national initiatives to rebuild a political force capable of defending social and democratic rights.
Panellists will speak in English, and exchanges will be possible in French. Participants will need a cell phone with headphones to access the simultaneous interpretation, which will be available via the web.
  • Julian Lattimore, Rosa Luxemburg Foundation, New York
  • Michael Pelias, President, Institute for Radical Imagination, New York
  • Tanya Vyhovsky, member of the Democratic Socialist of America and the Vermont Progressive Party, elected to the Vermont Senate.

 

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