Critiquer les politiques israéliennes n’est pas de l’antisémitisme

Peace activists hold placards during a joint Israeli-Palestinian peace march along the Israeli controvertial separation wall in the West Bank city of Beit Jala between Bethlehem and Jerusalem, on March 4, 2016. Peace activists called for this march under the slogan "a better future for both people, a future of peace, justice and equality". / AFP / THOMAS COEX (Photo credit should read THOMAS COEX/AFP via Getty Images)
Le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université de Montréal (SGPUM, en phase avec l’Alliance universitaire pour combatte l’antisémitisme, le racisme, le colonialisme et la censure au Canada (ARC), a voté une résolution sur une tentative des partisans des politiques coloniales de l’État israélien de museler le débat, en assimilant toute critique à de l' »antisémitisme ».

 

Syndicat des professeurs et professeures de l’Université de Montréal, 24 février 2021
Le Syndicat général des professeurs et professeures de l’Université de Montréal (SGPUM) a rejoint la mobilisation transcanadienne des associations et syndicats universitaires opposés à l’adoption de la controversée définition de l’antisémitisme promue par l’IHRA (Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste) en adoptant la résolution suivante :

 

ATTENDU l’inclusion de la définition de l’antisémitisme promue par l’IHRA dans la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme (2019-2022);
ATTENDU que cette définition fait un amalgame entre critique d’Israël et antisémitisme;
ATTENDU les menaces que pose cette définition aux libertés universitaires, comme le démontrent de récentes affaires ayant secoué le milieu universitaire canadien;Le SGPUM :

·  Réaffirme son opposition sans équivoque à l’antisémitisme et à toutes autres formes de racisme et de discrimination;

·  S’oppose à l’adoption de la définition de l’antisémitisme promue par l’IHRA par tout gouvernement, organisation ou établissement universitaire;

·  Réaffirme que les libertés universitaires sont essentielles à la réalisation de la mission des universités.

 

En réagissant, le premier au Québec, à la campagne de l’Alliance universitaire pour combatte l’antisémitisme, le racisme, le colonialisme et la censure au Canada (ARC), le SGPUM a entendu l’appel à agir d’urgence dans un contexte où le gouvernement a nommé un envoyé spécial auprès de l’IHRA avec pour mandat exprès d’amener la société civile et le milieu universitaire canadiens à adopter cette définition. Cette nomination intervient un an après l’adoption par le gouvernement fédéral de cette définition et de ses exemples problématiques dans sa Stratégie canadienne de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

Le SGPUM joint ainsi sa voix au concert croissant de dénonciations des tentatives fédérales de s’immiscer dans les libertés universitaires, et, plus largement, dans la liberté d’expression. Nous vous invitons à lire les communiqués et résolutions adoptées contre la définition de l’IHRA par des syndicats universitaires et des organismes de la société civile du Canada. Nous vous proposons également de lire cette tribune de l’ACPPU ou de découvrir ici d’autres ressources relatives à cette définition controversée de l’IHRA, et à ses exemples problématiques, qui amalgament antisémitisme et critique d’Israël.

L’exécutif du SGPUM

 

 

 

 

ATTENDU l’inclusion de la définition de l’antisémitisme promue par l’IHRA dans la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme (2019-2022);
ATTENDU que cette définition fait un amalgame entre critique d’Israël et antisémitisme;
ATTENDU les menaces que pose cette définition aux libertés universitaires, comme le démontrent de récentes affaires ayant secoué le milieu universitaire canadien;Le SGPUM :

·        Réaffirme son opposition sans équivoque à l’antisémitisme et à toutes autres formes de racisme et de discrimination;

·        S’oppose à l’adoption de la définition de l’antisémitisme promue par l’IHRA par tout gouvernement, organisation ou établissement universitaire;

·        Réaffirme que les libertés universitaires sont essentielles à la réalisation de la mission des universités.

 

 

En réagissant, le premier au Québec, à la campagne de l’Alliance universitaire pour combatte l’antisémitisme, le racisme, le colonialisme et la censure au Canada (ARC), le SGPUM a entendu l’appel à agir d’urgence dans un contexte où le gouvernement a nommé un envoyé spécial auprès de l’IHRA avec pour mandat exprès d’amener la société civile et le milieu universitaire canadiens à adopter cette définition. Cette nomination intervient un an après l’adoption par le gouvernement fédéral de cette définition et de ses exemples problématiques dans sa Stratégie canadienne de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

Le SGPUM joint ainsi sa voix au concert croissant de dénonciations des tentatives fédérales de s’immiscer dans les libertés universitaires, et, plus largement, dans la liberté d’expression. Nous vous invitons à lire les communiqués et résolutions adoptées contre la définition de l’IHRA par des syndicats universitaires et des organismes de la société civile du Canada. Nous vous proposons également de lire cette tribune de l’ACPPU ou de découvrir ici d’autres ressources relatives à cette définition controversée de l’IHRA, et à ses exemples problématiques, qui amalgament antisémitisme et critique d’Israël.

L’exécutif du SGPUM